Chercheuses d’or

2022

A gold washer explores the materiality of an element through sensitive gestures: hands that touch, hesitate, knead, manipulate, and probe in a futile and utopian search. The Wheel of Fortune turns. In the foreground, seemingly real yet artificial iridescent and metallic stones appear to come from a past future. Through its composition and its play on ambiguity, Chercheuses d’or instills a sense of strangeness, oscillating between desire, illusion, and speculation.

This work functions as a decoy. It quietly questions the value we assign to gold, the limits of the Earth’s resources, and their depletion—an issue that can lead to conflict, as seen today in the struggle over the extraction of rare earths and critical minerals for energy technologies and digital infrastructures.

Une orpailleuse explore par des gestes sensibles la matérialité d’un élément : les mains palpent, hésitent, massent, manipulent, tâtent dans une quête vaine et utopique. La roue de la Fortune tourne. Au premier plan, bien réels, de faux cailloux irisés et métallisés semblent provenir d’un futur antérieur. Par son agencement et jouant sur l’ambiguïté, Chercheuses d’or instille un sentiment d’étrangeté entre désir, illusion et spéculation.

Ce travail agit comme un leurre. Il nous interroge en creux sur la valeur que nous attribuons à l’or, sur les limites des ressources terrestres et sur leur épuisement qui peut conduire à la guerre, comme celle qui se joue aujourd’hui autour de l’exploitation des terres et métaux rares pour les énergies et le numérique.

photos@Emile Barret

Installation: Glazed stoneware pieces, fired at 1020 °C; HD color video, 6-minute loop; Riso prints, 420 mm × 297 mm, on Munken Cream 300 g paper, edition of 15.